Ont participé à cette réunion.
Représentants le syndicat intercommunal :
- D’Orgères :
Mr DEIN maire d’Orgères Président, assisté de Mrs DUMONT, DALLERAC, HERVY, élus, et de Mme ROBIN Directrice des Services Techniques employée communale.
- De St-Erblon
Mr GUERIN 1er adjoint assisté de Mme TURGEOT, Mr TILL, élus
Représentant de la SADIV (Société d’Aménagement et de Développement d’Ille et Vilaine) Mme CERDELLI.
Représentants de l’association H.A.L.T.E.
Représentants de l’association E.T.C :
Emmanuel LE MAT et Olivier LEMOIGNE
Compte rendu de la réunion.
Après les présentations d’usage, la représentante de la SADIV a pris la parole pour spécifier le caractère technique de cette réunion.
Nous sommes intervenus afin de préciser que notre association n’est pas contre le principe d’une ZAC, mais qu’avant de rentrer dans la phase technique plusieurs points devaient être résolus :
- Le respect des habitations existantes,
- La réduction maximale des nuisances environnementales (bruit, pollution, ..)
Les élus nous ont répondu, agacés, qu’ils n’allaient pas reprendre le dossier, nous avons eu droit aux descriptifs des phases antérieures, notamment, les votes depuis 2005 aux travers des divers conseils municipaux des PLU (Plan Local d’Urbanisme) au profit du Syndicat.
Nous avons souligné qu’à part la réunion publique de janvier 2007, les habitants n’ont reçu aucune communication ni du syndicat, ni de la mairie sur la superficie de cette ZAC, ni sur son contenu. Ce qui laisse une grande place aux interprétations et aux objectifs poursuivis les élus et le syndicat. C’est cette situation qui a surpris une grande partie de la population au point d’exprimer un fort mécontentement sur le projet et les conséquences que celui-ci aura sur leurs conditions de vie.
La SADIV nous a répondu que le périmètre de protection lié au monument historique serait étendu de plusieurs mètres, le principe de 60m a été évoqué pour protéger les habitations existantes. L’arrivée d’une grande surface à fait l’objet d’appels d’offres c’est l’enseigne Super U qui est prévue s’installer.
Nous sommes revenu a plusieurs reprise sur le bien fondé de la proximité de la ZAC par rapport aux habitations, de l’influence des diverses pollutions portées et accentuées par les vents dominants, sur le confort de vie des riverains.
La SADIV nous a répondu que des études seront lancées sur ces phénomènes, sans nous donner de détails sur leurs conditions de réalisation, ni sur le calendrier de mise en œuvre, ni encore sur la communication des résultats.
Nous avons abordé le problème du cahier des charges de la ZAC et des obligations à respecter.
Le Président nous a répondu que les associations seront parties prenantes dans son élaboration. Dont acte. E.T.C. y sera.
Pour autant nous avons insisté sur la nécessité, avant même la construction du cahier des charges, que soient pris en compte plusieurs principes servant de base localement à cette ZAC.
- Le respect du patrimoine naturel existant,
- La prise en compte des flux liés à la circulation,
Là aussi des études seront lancées par la SADIV.
A part nous formuler des réponses, à l’emporte pièce, les élus (de St-Erblon) ne veulent pas voir le phénomène futur comme un problème.
Sur la quasi totalité de nos interventions, aucun engagement n’a été pris par les élus ce qui nous inquiète dans la mesure où plus aucune contrainte légale ne peut empêcher la construction de cette ZAC. De ce fait, les recueils des avis mis en Mairies sont une pseudo enquête publique qui ne sera pas présentée à un commissaire enquêteur. A ce jour, les élus n’en ont pas besoin pour lancer leur projet.
Y aurait-il une certaine manipulation d’opinion pour se construire une bonne conscience ? Ou alors quel usage sera t-il fait des doléances qu’ils contiennent ?
Nous sommes déjà, en ce moment, en deçà de l’étude préalable de faisabilité.
Les autres phases de mise en place de la ZAC pourraient être :
- Création de la ZAC, les élus ont une préférence pour le scénario 2,
- Etude d’impact et montage financier, mars 2007,
- Synthèse de la concertation,
- Rapport de la concertation (délibération du syndicat en réunion publique)
- Réalisation et aménagement de la ZAC.
Aucune réponse n’a été donnée à la question de la délocalisation des terrains de football, ni la prise en charge du coût pharaonique qui sera supporté par les contribuables pour sa reconstruction. Les élus ont donc quasiment décidé de donner à une société privée Super U un terrain du domaine public dédié au sport des enfants de la Commune, alors que d’autres lieux pourraient recevoir cette grande surface commerciale dans la ZAC. Au final ce sont les contribuables qui devront mettre la main au porte monnaie pour la reconstruction aux normes actuelles d’un espace équivalant.
Nous avons insisté sur la nécessité d’une communication du Syndicat et de la Mairie au moins égale à l’ampleur du projet de manière a permettre à tous les citoyens d’être informés sur l’ affectation que les élus font du bien public et de leurs deniers.
La réunion a pris fin sur ce sujet laissant de profondes interrogations quant à la manière dont va être pris en mains, par le syndicat et les élus, une partie de notre avenir.
E.T.C. 9 février 2007.
Nous sommes déjà, en ce moment, en deçà de l’étude préalable de faisabilité.
Les autres phases de mise en place de la ZAC pourraient être :
- Création de la ZAC, les élus ont une préférence pour le scénario 2,
- Etude d’impact et montage financier, mars 2007,
- Synthèse de la concertation,
- Rapport de la concertation (délibération du syndicat en réunion publique)
- Réalisation et aménagement de la ZAC.
Aucune réponse n’a été donnée à la question de la délocalisation des terrains de football, ni la prise en charge du coût pharaonique qui sera supporté par les contribuables pour sa reconstruction. Les élus ont donc quasiment décidé de donner à une société privée Super U un terrain du domaine public dédié au sport des enfants de la Commune, alors que d’autres lieux pourraient recevoir cette grande surface commerciale dans la ZAC. Au final ce sont les contribuables qui devront mettre la main au porte monnaie pour la reconstruction aux normes actuelles d’un espace équivalant.
Nous avons insisté sur la nécessité d’une communication du Syndicat et de la Mairie au moins égale à l’ampleur du projet de manière a permettre à tous les citoyens d’être informés sur l’ affectation que les élus font du bien public et de leurs deniers.
La réunion a pris fin sur ce sujet laissant de profondes interrogations quant à la manière dont va être pris en mains, par le syndicat et les élus, une partie de notre avenir.
E.T.C. 9 février 2007.
1 commentaire:
La municapilité parie peut-être sur des recettes notamment de taxe professionnelle pour financer la réimplantation du terrain de football. Elle serait bien inspirée d'établir un rapport recettes supplémentaire / coûts afin que chacun puisse se faire une opinion.
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